Culpabilité, quand tu nous tiens
Depuis que je suis parent, je suis un paradoxe ambulant.
Je les aime à la folie, je donnerai ma vie pour leur bonheur.
Je les aime fort comme un dinosaure, jusqu'aux étoiles, pour toute la vie.
Je dois cependant avouer que cette semaine de vacances a été éprouvante.
Je n'ai pas su gérer mes humeurs, mes soucis et mes angoisses toujours dans un coin de ma tête ont pris le pas sur mon côté maman, sur la qualité du temps que je leur ai proposé.
Nous avons joué ensemble, nous avons rigolé mais j'ai aussi beaucoup crié, je me suis emportée là où j'ai habituellement plus de patience.
J'avoue honteusement que j'y ai pris peu de plaisir, j'étais là sans y être vraiment.
Hier soir ils sont partis chez leur papa... Leurs petits pieds ont à peine passé le pas de la porte qu'ils me manquaient déjà.
Et je culpabilise de ne pas savoir les aimer mieux, de les aimer maladroitement...
Je ne suis définitivement pas la maman que je pensais devenir. Je peux certes m'améliorer, mais tous ces cris parfois justifiés, parfois pas, sont autant de traces dans leur construction que tous les efforts du monde ne pourront effacer.
J'ai encore du travail à faire sur moi pour être une maman à la hauteur de mes deux merveilles, pour devenir la maman qu'ils méritent.